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Boulogne-sur-Mer : une mère porte plainte après une coupe ratée à 260 €
Elle raconte avoir tenté d’obtenir réparation auprès de la coiffeuse, qui lui aurait répondu :
Selon elle, la jeune cliente a insisté pour que le travail soit réalisé malgré ses mises en garde.
Elle ajoute avoir été surprise par la réaction de Céline Caron, venue au salon pour l’insulter.
Une situation qui a profondément marqué la coiffeuse, en larmes face à l’ampleur des critiques.
Boulogne-sur-Mer : une mère porte plainte après une coupe ratée à 260 €
À Boulogne-sur-Mer, une affaire de coupe de cheveux ratée fait grand bruit. Céline Caron, une mère de famille, a publié mardi 4 novembre sur Facebook un message virulent pour dénoncer le travail d’un salon de coiffure local, KEV JL, situé rue de la Lampe. Elle y accuse la coiffeuse d’avoir ruiné la chevelure de sa fille pour la somme de 260 €.
Dans une publication, accompagnée de photos, Céline Caron s’indigne :
« Voici le travail effectué sur ma fille. 260 € pour cette horreur chez le salon KEV JL à Boulogne-sur-Mer. »
Elle raconte avoir tenté d’obtenir réparation auprès de la coiffeuse, qui lui aurait répondu :
« Vous n’avez qu’à racheter des mèches. Vous êtes la seule à vous plaindre de mon travail. Au pire, il faut couper ces cheveux pour ne plus voir cette démarcation ».
Dialogue tendu
La version de la cliente
Céline Caron explique être retournée au salon KEV JL le mardi matin pour exiger une solution. La coiffeuse a accepté de retirer les extensions posées, mais a refusé tout remboursement.
« On a tous le droit à l’erreur, là n’est pas le problème. Mais en tant que professionnelle, on essaie de trouver une solution et on ne reste pas dans le déni. », déclare-t-elle à ICI Nord.
La mère de famille souligne aussi l’impact émotionnel sur sa fille, très affectée par cette expérience. Elle a partagé une capture d’écran de sa conversation avec la coiffeuse pour appuyer ses dires.
La défense de la coiffeuse
De son côté, Mulene Maquinghen, gérante du salon, assure avoir alerté sa cliente sur les risques liés à sa demande.
« Elle est arrivée avec une coupe en carré, alors que les extensions nécessitent une coupe dégradée pour éviter qu’elles ne ressortent de partout », explique-t-elle.
Selon elle, la jeune cliente a insisté pour que le travail soit réalisé malgré ses mises en garde.
Dans un message publié sur Facebook, Mulene Maquinghen se défend :
« Elle m’a dit : “Ah mais je ne savais pas. Vas-y quand même.” »
Elle ajoute avoir été surprise par la réaction de Céline Caron, venue au salon pour l’insulter.
Une affaire qui explose sur les réseaux sociaux
Le message de Céline Caron a déclenché une vague de réactions. En 24 heures, il a cumulé près de 3 000 commentaires, 7 500 réactions et 1 400 partages. Conséquence directe : la note du salon KEV JL sur Google s’est effondrée, passant à 1,3/5 avec 59 avis négatifs publiés en une journée.
Mulene Maquinghen confie avoir vécu un cauchemar :
« Je n’ai pas dormi de la nuit. J’ai été harcelée, j’ai reçu une tonne d’appels pour m’insulter. »
Une situation qui a profondément marqué la coiffeuse, en larmes face à l’ampleur des critiques.
Une plainte pour escroquerie déposée
Céline Caron ne compte pas laisser l’affaire sans suite. Elle s’est rendue au commissariat pour porter plainte, avant d’être redirigée vers le tribunal « pour faire constater ce travail horrible sur ma fille ».
« Une action est en cours, ajoute-t-elle. Et croyez-moi, je ne compte pas en rester là. »
Selon ICI Nord, une plainte pour escroquerie devait être déposée dans la journée. L’affaire, qui oppose une cliente mécontente à une professionnelle en détresse, soulève des questions sur les droits des consommateurs et les responsabilités des prestataires.