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Cambrai : il viole son interdiction de contact 30 minutes après sa condamnation

Un homme de 32 ans a été condamné pour avoir violé une interdiction de contact avec sa victime seulement 30 minutes après sa condamnation initiale.

Première condamnation

L'histoire débute par une première comparution au tribunal de Cambrai. Jérémy Payen, âgé de 32 ans, comparaissait pour des faits de violences et menaces de mort sur sa compagne. Le tribunal avait alors fait preuve de clémence en lui accordant une peine de 10 mois de prison avec bracelet électronique.

Cette sentence s'accompagnait d'une interdiction de contact stricte avec la victime. Le prévenu ne devait plus approcher sa compagne ni paraître à son domicile pendant trois ans. Une mesure de protection immédiatement applicable dès la sortie du tribunal. 

Un record 

Au lieu de se rendre au bureau d’exécution des peines comme il le devait, l'homme est sorti du tribunal en colère. Il a immédiatement rejoint sa compagne à l’extérieur du tribunal, qui avait assisté au procès avec sa sœur et sa mère. Malgré l'interdiction immédiate de contact, il les a menacées :

« Je ne vais pas en rester là, je ne vous lâcherai pas. »
Des étudiantes en stage au tribunal ont assisté à la scène. Elles ont vu le prévenu griffer la voiture de sa compagne avec une clé.

De retour au tribunal, le prévenu a tenté d'expliquer son comportement :

« J’ai beaucoup de mal à me remettre, j’ai perdu pied. J’ai été stupide, j’ai réagi comme un gamin. »
Il a ajouté qu'il n'était plus lui-même depuis le décès de son père. 
 

Une condamnation plus sévère

Lors de sa première comparution, le tribunal avait été plutôt clément avec Jérémy Payen en lui accordant une détention à domicile. Cependant, cette fois, le tribunal a été beaucoup moins indulgent. Il l'a condamné à 6 mois de prison ferme avec maintien en détention et à une amende contraventionnelle de 300 €.

L’estimation du préjudice matériel a été reportée au 28 octobre pour que la victime puisse apporter les justificatifs nécessaires.