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Gratuité des bus dans l'Artois : ce qui change vraiment en 2026
Gratuité des bus dans l'Artois : ce qui change vraiment en 2026
Dès le 1er janvier 2026, les habitants des agglomérations de Lens-Liévin, Hénin-Carvin et Béthune-Bruay pourront emprunter gratuitement les bus et les TER du réseau Tadao. Cette mesure, votée par les élus en juin 2024 et confirmée en avril 2025, concerne près de 650 000 habitants répartis sur 150 communes et 1 000 km². Artois Mobilités devient ainsi le premier réseau de transports en commun gratuits de France, dépassant même Montpellier.
Ce qui change concrètement en 2026
Plus besoin de titre de transport
À partir du 1er janvier 2026, plus besoin d’abonnement, de ticket ou de justificatif de domicile pour monter dans un bus ou un TER du réseau Tadao. Le système sera en « portes ouvertes » : tout le monde pourra monter et descendre librement, sans contrôle.
Un réseau étendu et optimisé
Le réseau Tadao, déjà refondu en 2019, bénéficiera d’améliorations ciblées pour répondre à la hausse de fréquentation attendue :
- Augmentation des fréquences sur les lignes les plus empruntées (Bulles 1, 2, 3, 4, 5 et 7).
- Création de nouvelles lignes Bulles (ex : la ligne 12 devient la Bulle 8, la ligne 15 devient la Bulle 9).
- Passages plus fréquents aux heures de pointe et le week-end.
La gratuité s’étend aussi aux TER
Les 7 lignes TER desservant les 31 gares du territoire seront également gratuites pour les habitants des trois agglomérations. Cependant, une carte Pass Pass sera nécessaire pour voyager en train, afin de garantir l’accès aux résidents locaux.
Ce qui ne change pas
Les vélos et voitures en autopartage restent payants
Seuls les bus, TER, Allobus, Duo, Proxibus et Chronopro seront gratuits. Les services de vélos en libre-service (Biclo) et de voitures en autopartage resteront payants, car « les vélos en libre-service gratuits n’ont pas forcément fait leur preuve ailleurs », explique Fabrice Sirop, directeur d’Artois Mobilités.
Pas de bus supplémentaires le soir
Les dessertes en soirée ne seront pas étendues, faute de fréquentation suffisante. « Les amplitudes horaires ne sont pas faciles à gérer. On étudie, on analyse les flux, on teste, on observe… Si ça marche, on maintient l’offre, sinon, on change », précise Fabrice Sirop.