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Saint-Sylvestre-Cappel : une naissance attendue prolonge le séjour des gens du voyage
Les témoignages concordent sur le climat serein qui règne actuellement dans cette commune des Hauts-de-France.
Saint-Sylvestre-Cappel : une naissance attendue prolonge le séjour des gens du voyage
À Saint-Sylvestre-Cappel, une dizaine de caravanes occupe un terrain communal depuis deux semaines. Les gens du voyage ont obtenu l'autorisation du maire pour prolonger leur séjour en raison d'un accouchement imminent au sein de leur communauté.
Une cohabitation paisible
Sur le terrain situé route de la Chapelle, l'atmosphère demeure détendue ce dimanche après-midi. Les habitants de Saint-Sylvestre-Cappel jouent à la pétanque aux côtés des membres de la communauté des gens du voyage. Cette proximité ne génère aucune tension particulière.
"Cela se passe bien, il n'y a aucun problème", confie un habitant du village à La Voix du Nord.
Les témoignages concordent sur le climat serein qui règne actuellement dans cette commune des Hauts-de-France.
Malgré la présence des caravanes sur une partie de l'espace vert, le jardin public demeure accessible aux résidents. Cette situation particulière n'entrave pas l'usage habituel des infrastructures communales.
La mairie maintient le dialogue et la surveillance
La commune de Saint-Sylvestre-Cappel a publié un message sur Facebook dimanche pour clarifier sa position. Claude Bodèle, le maire, "reste mobilisé et suit la situation avec attention".
"Avec les réseaux sociaux, ça s'enflamme un peu. Il n'y a pas de bruit, pas d'altercation avec les voisins et pas de dégradations", souligne Claude Bodèle.
Johnny Sabas, porte-parole de cette communauté originaire de l'Essonne, confirme les bonnes relations établies.
"Ce n'est pas la première fois qu'on vient ici et il n'y a jamais de soucis", explique-t-il.
Un accouchement imminent
La raison principale de cette installation prolongée dans le village de 1000 habitants reste médicale.
"Ma fille peut accoucher à tout moment, on ne peut donc pas se permettre de reprendre la route", justifie Johnny Sabas.
La proximité de la maternité constitue un élément déterminant pour cette famille.
"C'est pour ça qu'on souhaite rester là : on est à proximité de la maternité", ajoute-t-il.
Jusqu'à dimanche
Claude Bodèle a initialement accepté la présence jusqu'à dimanche.
"Ils ont demandé une petite rallonge. J'essaie de maintenir les bonnes relations", révèle l'élu.
Cette approche témoigne de la volonté municipale de concilier ordre public et solidarité humaine face à cet événement familial exceptionnel.