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900kms à vélo pour l'eau et l'esprit d'entreprendre
Le Nord est actuellement en plan sécheresse. Ces enjeux sont trop importants pour rester inactif.
C'est la raison de leur engagement. Ils parcourent la moitié de la France pour sensibiliser. L'objectif est clair : agir pour l'avenir de l'eau.
900kms à vélo pour l'eau et l'esprit d'entreprendre
WEO 28/05/2025 à 16h50
Deux entrepreneurs des Hauts-de-France lancent un défi sportif et écologique hors du commun. Guillaume Deconinck et David Blangis parcourront 900 kilomètres à vélo entre le 6 et le 13 juin pour sensibiliser à la gestion responsable de l'eau. Cette aventure reliera deux lieux symboliques : Nausicaa à Boulogne-sur-Mer et l'aquarium de La Rochelle.
L'eau, cette ressource précieuse du XXIe siècle, est au cœur d'un défi majeur. Deux entrepreneurs de notre région des Hauts-de-France s'engagent. Ils parcourent 900 kilomètres à vélo. Leur objectif : sensibiliser à la bonne gestion de l'eau. Ils veulent aussi promouvoir l'esprit d'entreprendre. Ce périple relie deux lieux symboliques : Nausicaá à Boulogne-sur-Mer et l'aquarium de La Rochelle. C'est une véritable aventure humaine et écologique.
Guillaume Deconinck, l'un des deux cyclistes, était sur notre plateau. Il partage sa motivation. Avec son comparse David Blangis, il prend la route du 6 au 13 juin. Ils veulent alerter sur l'urgence climatique. Leur action vise les jeunes générations et le monde industriel. Cette initiative est cruciale pour l'avenir de notre planète. Elle nous rappelle l'importance de chaque geste. Découvrons ensemble les détails de cette incroyable expédition.
Un défi sportif et écologique au service de l'eau
L'idée de ce projet est audacieuse. Guillaume Deconinck et David Blangis vont pédaler 900 kilomètres. Ce n'est pas une mince affaire ! Chaque jour, ils avaleront entre 110 et 140 kilomètres. Une préparation rigoureuse s'impose. Ce périple n'est pas juste un exploit sportif. Il porte un message fort : l'importance de l'eau. Il met aussi en avant l'esprit d'entreprendre. Leur route est parsemée d'étapes symboliques. Chaque arrêt a un sens. Ils veulent marquer les esprits.
Pourquoi l'eau est-elle en danger aujourd'hui ?
La question est cruciale. L'eau est une ressource menacée. Guillaume Deconinck est membre associé à la CCI Hauts-de-France. Il pilote un groupe de travail sur l'eau. Il constate de graves problèmes dans notre région.
"On se rend compte qu'au sein même de notre région, il y a des problèmes de sécheresse, des problèmes d'inondation, des problèmes du montant de sol", explique-t-il.
Le Nord est actuellement en plan sécheresse. Ces enjeux sont trop importants pour rester inactif.
"Il me semble important de m'engager pour le monde économique, mais en même temps pour les jeunes générations", déclare Guillaume Deconinck.
C'est la raison de leur engagement. Ils parcourent la moitié de la France pour sensibiliser. L'objectif est clair : agir pour l'avenir de l'eau.
Sensibiliser les jeunes et les industriels : un double objectif
Le périple de Guillaume Deconinck et David Blangis a un double objectif. D'abord, éduquer les jeunes. Ils vont rencontrer des élèves dans les collèges, les lycées et les écoles primaires. Leur mission : sensibiliser aux enjeux de l'eau. Ils parleront d'économie de l'eau et des écogestes.
L'implication du monde industriel et des partenaires
Le second volet cible les industriels. Ils sont de grands consommateurs d'eau. Bien que cette sortie à vélo ne leur soit pas directement dédiée, le message est clair. L'opération bénéficie de soutiens majeurs. Le MEDEF Hauts-de-France et la Chambre de Commerce Hauts-de-France sont partenaires. Même Décathlon soutient le projet. Ils mettent à disposition les vélos. Cette collaboration est essentielle. Elle montre que même les enfants s'engagent. Ce projet est aussi lié à Nausicaá. L'aquarium organise un événement pour la Journée Mondiale des Océans. Le départ du périple se fera de là. Ils rencontreront 1 300 jeunes à Nausicaá. Ils leur expliqueront les bons gestes et les économies d'eau.
Par ailleurs, David Blangis est le PDG d'IFITO. Cette société est spécialisée dans l'assainissement non collectif par phytoépuration. Leur vision commune va plus loin. Ils développent un "projet entrepreneurial global sur le sujet de l'eau". Cela inclut la collecte d'eau de pluie, le traitement de l'eau de pluie, les piscines naturelles, et l'aquaponie. L'eau est le "vecteur du bien commun" dans tous ces projets. Ce duo veut "sensibiliser au profit des enfants".
L'esprit d'entreprendre et la décarbonation : une vision pour 2050
Au-delà de l'eau, les deux entrepreneurs veulent insuffler l'esprit d'entreprendre. Ils ciblent la transition écologique et énergétique. Guillaume Deconinck, en tant que représentant du MEDEF, s'engage. Le MEDEF organise des visites d'entreprises. Ces entreprises sont labellisées Industries du Futur. L'idée est de "faire découvrir aux jeunes" ces initiatives. Cela les inspirera. Ils raconteront des "histoires d'entreprises, d'entrepreneurs qui ont réussi sur les enjeux de la transition". C'est une manière concrète de montrer l'exemple. Leur périple est lui-même un modèle. 900 kilomètres à vélo, "zéro émission de carbone", "sans assistance, en mode survie". C'est un engagement total. "On espère qu'il fera beau", confie Guillaume Deconinck.
Décarbonation et alternatives au plastique
La question de la décarbonation est centrale. Les objectifs sont ambitieux : réduire les émissions de carbone de 50 % d'ici 2030. Zéro carbone d'ici 2050. Guillaume Deconinck est optimiste. Il évoque le livre "No More Plastic" de Rosalie Mann. Le plastique est un problème majeur. Même recyclé, il émet beaucoup de carbone. Plus de 50 % du plastique mondial pourrait être évité. Cela concerne le textile et le packaging. Les entrepreneurs veulent sensibiliser les jeunes et les industriels. Ils prônent le "non-usage du plastique". La décarbonation est possible.
Face au scepticisme, Guillaume Deconinck a une réponse simple. Il cite Pierre Rabhi et la légende du colibri : "Chacun fait sa part".
Le grand départ de Nausicaá et les étapes clés du parcours
Le coup d'envoi de cette aventure est imminent. Le départ est fixé au 6 juin, à Nausicaá. Les curieux et les supporters peuvent venir encourager Guillaume Deconinck et David Blangis. "C'est à partir de 9h30, on sera là-bas", précise Guillaume Deconinck. Le départ officiel est prévu à 10h15. Une première journée riche en événements est au programme. À Nausicaá, ils tiendront une séance de sensibilisation d'un quart d'heure. De nombreux ateliers sont aussi organisés les 6 et 7 juin. N'hésitez pas à consulter le site de Nausicaá pour plus d'informations.
Les étapes du périple et les rencontres dans les écoles
Après Boulogne-sur-Mer, le périple se poursuivra. Les étapes clés incluent :
- Berck
- Lens
- Le Mans
- Beaumont-Pied-de-Bœuf
- La Rochelle (étape finale)
À chaque arrêt, ils rencontreront des élèves. Ils passeront environ une heure dans les écoles. Ils expliqueront aux enfants l'importance de l'eau et les écogestes. C'est une occasion unique de toucher un jeune public. Guillaume Deconinck est très enthousiaste. "Je suis super engagé", confie-t-il. Il reconnaît l'ampleur du défi sportif. "900 kilomètres en 8 jours, c'est quand même dingue." L'enjeu en vaut la peine. "J'espère que je n'aurai pas trop de crampes. J'espère que je n'aurai pas trop mal aux fesses", conclut-il avec humour. Rendez-vous le 6 juin à 10h15 à Nausicaá pour le grand départ !
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