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Arras : la gérante d'une friperie ferme sa boutique à cause de l'agressivité de sa clientèle
Par: Guillaume Hallard
Cette remarque, ajoutée à une clientèle de plus en plus oppressante et méchante depuis le début de l’année 2025, a été la goutte d’eau.
L’incertitude de savoir si elle allait fermer ou non a été la période la plus difficile. Une fois la décision prise, un sentiment de soulagement a pris le dessus.
La jeune femme s’est déjà lancée dans une formation en marketing digital en alternance et envisage d’ouvrir un site Internet pour vendre ses propres créations.
Arras : la gérante d'une friperie ferme sa boutique à cause de l'agressivité de sa clientèle
Par: Guillaume Hallard
La friperie L'Armoire de Mamé située rue des Dominicains à Arras annonce sa fermeture définitive. Blanche Lhomme, la gérante de 28 ans, ne supporte plus l'attitude de certains clients. Un déstockage exceptionnel aura lieu ce week-end.
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Trois ans d’aventure, trois ans de combat
Située au 1 rue des Dominicains, en plein cœur d’Arras, la friperie L’Armoire de Mamé va définitivement fermer ses portes. Après trois ans d’activité, Blanche Lhomme, 28 ans, gérante et couturière passionnée, a pris la décision difficile de baisser le rideau. Malgré son amour pour la seconde main et l’upcycling, l’accumulation de difficultés et l’évolution de sa clientèle ont eu raison de sa motivation.
Un métier de passion, mais à quel prix ?
Blanche Lhomme a toujours mis son cœur dans son projet : proposer des vêtements éthiques, artisanaux et de qualité. Pourtant, malgré une cinquantaine d’heures de travail par semaine, elle ne se versait qu’environ 900 euros par mois.
« Je ne me payais pas, mais je tenais bon grâce à mes valeurs et à l’amour du métier », confie-t-elle à La Voix du Nord.
Le déclic : une clientèle de plus en plus agressive
Tout a basculé un jour où une cliente, souhaitant déposer des vêtements issus de l’ultra fast fashion chinoise, s’est vue refuser ses pièces. Blanche, attachée à une démarche éthique, a expliqué son choix. La réponse de la cliente ?
« Ah, vous faites partie de ces cons d’écolo. »
Cette remarque, ajoutée à une clientèle de plus en plus oppressante et méchante depuis le début de l’année 2025, a été la goutte d’eau.
Une décision douloureuse, mais libératrice
« J’ai beaucoup pleuré en rentrant chez moi après mes journées de travail », avoue Blanche.
L’incertitude de savoir si elle allait fermer ou non a été la période la plus difficile. Une fois la décision prise, un sentiment de soulagement a pris le dessus.
« Bien sûr, ça me fait mal au cœur, mais j’ai de nouveaux objectifs qui me portent. »
La jeune femme s’est déjà lancée dans une formation en marketing digital en alternance et envisage d’ouvrir un site Internet pour vendre ses propres créations.
Un déstockage exceptionnel avant la fermeture
En attendant la fermeture définitive, prévue pour fin octobre ou début novembre 2025, Blanche concilie alternance, cours et déstockage du magasin. Ce week-end des 26, 27 et 28 septembre, les fripes seront vendues à prix cassés : 5, 10 ou 15 euros la pièce. Une dernière occasion pour les chineurs d’Arras de profiter de pièces uniques et éthiques.
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