Accueil
>
Actualités
>
Insolite
>
Beauvais : il met le feu à son immeuble en voulant exterminer des punaises de lit
Par: Guillaume Hallard
Une méthode radicale mais particulièrement dangereuse pour lutter contre ces nuisibles.
Beauvais : il met le feu à son immeuble en voulant exterminer des punaises de lit
Par: Guillaume Hallard
Un homme de 25 ans a comparu ce lundi 20 octobre devant le tribunal correctionnel de Beauvais. Il est poursuivi pour avoir provoqué un violent incendie dans la nuit du 1er au 2 septembre 2025. La cause du sinistre laisse pantois. Le jeune homme a tenté d'éliminer des punaises de lit en les brûlant sur son matelas.
- Partager sur :
Dans la nuit du 1er au 2 septembre 2025, un violent incendie se déclare. Un bâtiment situé à proximité de la gare de Beauvais est rapidement en proie aux flammes. Le feu démarre dans un logement au premier étage.
Le sinistre se propage ensuite à grande vitesse. L'ensemble de l'immeuble est touché. Heureusement, aucune victime n'est à déplorer. Les habitants ont pu être évacués à temps.
« Je les ai cramées »
L'origine de l'incendie est pour le moins surprenante. Le jeune homme se retrouve face aux juges. Il explique alors son geste avec une déconcertante naïveté.
« J'avais au moins vingt punaises de lit sur mon matelas. Je les ai cramées. Je ne pensais pas que ça prendrait feu aussi vite », confie-t-il à la barre, selon Oise Hebdo.
Une méthode radicale mais particulièrement dangereuse pour lutter contre ces nuisibles.
Le ministère public ne cache pas sa stupéfaction. Il évoque « un dossier d'une extrême bêtise ». Les flammes se sont propagées bien plus rapidement que prévu.
La situation est rendue encore plus problématique par un détail. Le locataire imprudent avait consommé de l'alcool, quatre ou cinq vodkas. Cette consommation a immanquablement altéré son jugement. Elle explique en partie la légèreté avec laquelle il a agi.
Une peine d'avertissement
Le tribunal correctionnel de Beauvais devait trancher. Les magistrats ont pris en compte plusieurs éléments. Les faits auraient pu prendre une tournure dramatique. Mais aucune victime n'est à déplorer.
Le tribunal a également considéré les difficultés cognitives du jeune homme. Cet aspect de sa personnalité a pesé dans la décision. Il explique en partie la « bêtise humaine » relevée par le ministère public.
La juridiction a prononcé une peine de 100 jours-amendes à 4 euros. Il s'agit d'une sanction d'avertissement. Elle sanctionne la dangerosité de l'acte sans l'écraser totalement.
Retrouvez l'intégralité de nos émissions et replays
Toutes les émissions
puis "Sur l'écran d'accueil
".