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Carrefour de Proville : une femme saccage le rayon des vins
Carrefour de Proville : une femme saccage le rayon des vins
Une scène inhabituelle a marqué la fin de matinée du dimanche 25 mai au Carrefour de Proville, près de Cambrai. Les clients et le personnel du magasin ont assisté à un acte de vandalisme dans le rayon des vins. Les faits ont rapidement été maîtrisés, mais l'incident soulève des questions sur les causes de ce saccage.
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Les clients du Carrefour de Proville n’oublieront pas de sitôt leur passage dans le magasin ce dimanche 25 mai. Peu avant la fermeture de la grande surface, une femme de 38 ans a volontairement détruit une centaine de bouteilles de vin, provoquant des dégâts estimés à plus de 2 000 €.
Un saccage en plein cœur du rayon vins
Vers la fin de matinée, plusieurs clients ont entendu des fracas de verre. La scène s’est déroulée dans le rayon des vins, où la femme utilisait un raclot pour briser les bouteilles. La sécurité du magasin est rapidement intervenue pour tenter de maîtriser la situation.
Un agent de sécurité a chuté en glissant sur le liquide répandu au sol, sans toutefois être blessé. L’incident, bien que spectaculaire, n’a fait aucun blessé, selon les déclarations du magasin.
Un préjudice estimé à 2 258 €
D’après le parquet de Cambrai, le préjudice causé au Carrefour de Proville s’élève précisément à 2 258 €. Une estimation réalisée en fonction du nombre de bouteilles détruites et des pertes matérielles dans le rayon concerné.
Le magasin a pu reprendre son activité normalement peu après les faits. Toutefois, une forte odeur de vin flottait encore dans les allées ce lundi matin, témoin des violences survenues la veille.
Une récidiviste atteinte de troubles psychiatriques
Selon le parquet, l’auteure du saccage souffrirait de troubles psychiatriques. Elle a elle-même demandé à être internée. Il ne s’agirait pas d’un premier incident de ce genre, selon des éléments recueillis sur place.
La femme est convoquée dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Elle encourt jusqu’à deux ans de prison pour destruction de biens.
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