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Creil : il ferme sa boulangerie après plusieurs cambriolages, braquages à main armée et home jackings

La franchise "La Mie Câline" de Creil n'ouvrira plus ses portes. Jérôme, le gérant victime de plusieurs agressions, dont un violent home-jacking en mai 2023, a finalement décidé de vendre son commerce ouvert il y a 16 ans.
C'en est trop pour Jérôme, ce commerçant creillois, victime d'une énième et violente agression dans ou devant son commerce franchisé auprès de la chaîne de restauration La Mie Câline à Creil dans l'Oise. Depuis l'ouverture de sa franchise il y a 16 ans, il a été victime de plusieurs cambriolages, braquages à main armée et home jackings.

La dernière date du 16 mai dernier. D'après nos confrères du Courrier Picard, il aurait d’abord été agressé à son domicile avant d'être conduit de force dans une forêt et frappé par des hommes encagoulés, avant d’être amené à son magasin où ses agresseurs lui auraient soutiré son code de carte bancaire. Ils auraient alors traversé la rue pour utiliser le distributeur le plus proche. Il aurait ensuite été abandonné à moitié nu dans une station-service de Creil. 

Profondément choqué, il a décidé de baisser le rideau. La franchise, quant à elle, a pris la décision de ne plus ouvrir de commerces à Creil. 

« On ne peut pas faire prendre de risques inconsidérés à nos franchisés. C’est la fin de la Mie Câline à Creil. Cela nous embête vraiment car c’est un magasin qui fonctionne. Nous pensons à Jérôme qui, malgré sa solidité, a d’énormes difficultés à surmonter ce qu’il s’est passé. » a précié le directeur général de l’enseigne David Giraudeau à confrères du Parisien.

D'autant que cette dernière et violente agression a permis aux agresseurs de ne récupérer que le fonds de caisse de son commerce, soit moins de 3 000 €.

« Sortir dans la rue, monter la voiture, démarrer feux éteints le plus vite possible… Et on décompresse un peu une fois qu’on roule. Mais devant le magasin, c’est pareil, on a l’angoisse en descendant de la voiture. Ce n’est pas possible de vivre et d’aller travailler comme ça, a confié le gérant. Il y a eu une dizaine de faits, depuis 15-16 ans. Six cambriolages, deux braquages à main armée, deux home-jackings… À chaque fois, on pense que c’est fini, qu’ils ne reviendront pas, on se relève, on repart. En fait, si, ils reviennent quand même. La violence va crescendo. Il n’y a pas de sécurité dans la ville. » a confié le gérant au micro de RMC.

Une histoire qui n'est pas sans rappeller celle de Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, était agressé devant sa chocolaterie au centre-ville d’Amiens par des individus qui participaient à une « casserolade » après l’interview du président de la République au 20 heures de TF1.

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