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Quesques : le maire porte plainte pour vandalisme sur sa propre tombe

Le maire de Quesques dans le Pas-de-Calais a découvert avec stupeur que sa tombe avait été vandalisée. Bien vivant, il a décidé de déposer plainte pour cet acte de profanation.
 Dans le Pas-de-Calais, un fait divers peu banal a secoué la commune de Quesques. Le maire, Paul Saint-Maxent, a découvert vendredi que sa propre tombe, située dans le cimetière du village, avait été vandalisée. L’élu de 75 ans, bien vivant, a déposé plainte samedi. Les gendarmes ont été saisis de l’enquête.

En poste depuis 2008, Paul Saint-Maxent avait fait graver son nom et placer une photo de lui en écharpe tricolore sur le caveau familial lors de sa rénovation en 2013. Une pratique inhabituelle, mais pas rare.

Une effraction ciblée

Douze ans après cette installation, l’élu a constaté un vandalisme précis. Le médaillon en émail portant son effigie a été brisé, notamment au niveau de la gorge. « Sans doute à l’aide d’une pointe », précise-t-il. Ce détail renforce pour lui le caractère volontaire de l’acte.

Un élu sans histoire 

Malgré cet acte ciblé, Paul Saint-Maxent assure n’avoir jamais reçu de menace. Il ne pense pas non plus que l’un des 722 habitants de Quesques soit responsable. Il a rappelé avoir été « toujours confortablement reconduit » à la tête de la mairie.

Des motivations encore floues

L’enquête devra déterminer si c’est l’homme ou le maire qui était visé. Certains évoquent un possible lien avec son soutien public à Bruno Retailleau, face à la candidature de Laurent Wauquiez. Rien ne permet cependant de confirmer cette hypothèse. L’enquête ouverte par les gendarmes devra lever le voile sur les motivations du ou des auteurs.

Une plainte pour profanation

Le maire a officiellement déposé plainte samedi. Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête pour dégradation volontaire dans un lieu de sépulture. Une affaire qui, au-delà de son caractère insolite, pose des questions sur le respect des lieux funéraires et la symbolique de l’agression.

Un village sous le choc

À Quesques, ce fait divers étonne. Il touche un élu respecté, engagé depuis plus de 15 ans. Si les auteurs ont voulu intimider ou choquer, leur geste n’est pas passé inaperçu. La commune reste dans l’attente de réponses sur ce mystère funèbre

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