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Un milliardaire offre 730 000 conserves Bonduelle aux Restos du Cœur
Par: Guillaume Hallard
Un milliardaire offre 730 000 conserves Bonduelle aux Restos du Cœur
Par: Guillaume Hallard
Sir Stelios Haji-Ioannou, fondateur de la compagnie aérienne EasyJet a offert 730 000 boîtes de conserve de la marque nordiste Bonduelle aux Restos du Cœur des Alpes-Maritimes. Cette opération marque un tournant dans l'histoire de l'association créée par Coluche en 1985.
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Depuis plusieurs années, Sir Stelios Haji-Ioannou soutient les Restos du Cœur des Alpes-Maritimes. Cette fois, il a souhaité innover.
« Pour cette année, il m’a confié vouloir faire quelque chose de différent, plutôt à l’image de ce qu’il avait fait en Grande-Bretagne, à savoir faire fabriquer une grande quantité de nourriture », explique François Chantrait, responsable départemental de l’association, au Figaro.
Le milliardaire a donc commandé 730 000 conserves de macédoine à Bonduelle, une entreprise basée à Villeneuve-d’Ascq dans les Hauts-de-France. Ce produit a été choisi pour ses qualités pratiques :
« Distribuable, sans interdit alimentaire, rassembleur et prêt à l’emploi. On peut le manger sur le pouce », précise François Chantrait.
Un produit local et adapté aux besoins
La macedoine Bonduelle répond à plusieurs critères essentiels pour les Restos du Cœur. C'est un produit sans restrictions alimentaires, accessible à tous, dans un format pratique et prêt à consommer, et d'origine française et locale, avec une production dans le Nord.
Les premières boîtes ont été livrées début septembre. La distribution se poursuivra dans les prochains mois, bénéficiant à environ 22 000 personnes dans le Var et les Alpes-Maritimes.
Un don global de 800 000 euros
Le milliardaire ne s’est pas contenté d’offrir les conserves. Il prend également en charge les coûts de transport via sa fondation philanthropique Stelios.
« Cela représente un chèque d’environ 800 000 euros », résume François Chantrait.
Ce don permet aux Restos du Cœur d’économiser des ressources précieuses.
« Cela est autant de nourriture en moins à acheter pour nous. Donc nous pourrons nous consacrer à d’autres missions sociales pour aider les bénéficiaires », souligne le responsable départemental.
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