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Volotea refuse l'embarquement d'un couple de Cambrésiens avec leur bébé
Par: Guillaume Hallard
Volotea refuse l'embarquement d'un couple de Cambrésiens avec leur bébé
Par: Guillaume Hallard
Le retour de vacances d'un jeune couple de Cambrésiens a tourné au cauchemar. La compagnie aérienne Volotea a refusé l'embarquement à leur bébé de trois mois. La raison ? L'enfant n'avait pas de papiers d'identité.
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Un vol retour qui vire au cauchemar
Le retour de vacances de Robin et Laëtitia Loeb, originaires de Cambrai, a tourné à l’épreuve logistique. Le couple, accompagné de leur fils Basile, âgé de trois mois, devait rentrer de Toulouse à bord d’un vol Volotea à destination de Lille, le dimanche 4 août au petit matin. Ils avaient pris soin d’arriver tôt à l’aéroport. Mais à l’enregistrement, leur vol a brutalement été compromis.
L’agente d’enregistrement leur a catégoriquement refusé l’accès à bord. Motif : leur bébé ne disposait pas de pièce d’identité. Pourtant, selon le père, la compagnie n’avait jamais indiqué lors de la réservation qu’un tel document serait obligatoire pour un nourrisson.
« Lors de la réservation, nous avions précisé que nous voyagions avec un bébé de trois mois. À aucun moment, la compagnie ne nous a alertés sur la nécessité d’avoir des papiers », explique Robin Loeb à La Voix du Nord.
Dix heures de trajet au lieu de trois
Face à l’inflexibilité de la compagnie, le couple n’a eu d’autre choix que d’organiser un retour par ses propres moyens. Ils ont quitté Toulouse à 8 heures en train pour finalement arriver à Cambrai à 18 heures. Ce long trajet, avec poussette et bagages encombrants, s’est révélé particulièrement éprouvant, notamment dans les couloirs et escaliers du métro parisien.
Ce contretemps a bouleversé leur planning. Basile devait effectuer sa première journée d’adaptation à la crèche ce jour-là. Mais le périple ferroviaire a compromis ce moment important. Malgré tout, les jeunes parents saluent le comportement exemplaire de leur fils durant ce périple imprévu.
« Heureusement, on a le bébé le plus formidable du monde. Il n’a pas pleuré une seule fois. C’était ma plus grande crainte », confie Robin, soulagé.
Une addition salée
Les billets d’avion leur avaient coûté 261 €. Le trajet retour en train leur a demandé un supplément de 259 €. Soit un total de plus de 500 € pour un voyage qui n’aurait dû durer que quelques heures. La famille avait pourtant avec elle le livret de famille et un justificatif de demande en cours de papiers d’identité pour le bébé. Mais cela n’a pas suffi.
Le couple a tenté d’obtenir un dédommagement auprès de Volotea. En vain. Seules les taxes d’aéroport ont été remboursées, soit 65 €. Dans leur réponse, la compagnie a appliqué le règlement à la lettre.
« On comprend qu’il y a un règlement… mais ce qu’on n’accepte pas, c’est le manque de clarté de la compagnie sur ce sujet et le manque d’humanité du personnel », déplore Robin.
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