Agriculture : la révision de la PAC attendue de pied ferme

D'Arras à Compiegne, d’Amiens à Bruxelles… Les images des agriculteurs et de leur colère tournent en boucle sur depuis le début de l’année.
Des agriculteurs, laitier, céréalier, éleveurs... Inquiets quant à l’avenir de leur profession, face à des contraintes écologiques, des lourdeurs administratives et une distorsion des marchée, fruits, selon eux, de la politique agricole commune portée par l’Europe.
La PAC, celle créée pour garantir un revenu aux agriculteurs est désormais la cible de la contestation du monde paysan.
Fin avril, le parlement européen devra se prononcer sur la révision de la PAC, détricotant certaines règles environnementales pour assouplir les conditions d’accès des agriculteurs aux aides financières.
Une révision attendue de pied ferme par la profession.
La fin des jachères obligatoires, de la rotation des cultures, moins de contrôles sur les petites exploitations… Au regard de la nouvelle PAC, plusieurs revendications des agriculteurs semblent avoir été entendues.
Mais pour certaines filières des questions subsistent.

En plein semis, alors que l’usage de néonicotinoides enrobés est interdit, certains betteraviers craignent que la jaunisse n’ai raison de leur prochaine récolte. Ils en appellent au Gouvernement français pour alléger ses propres mesures sur l'usage de certains produits et scrutent de très près, l'avancée du projet de loi sur l'orientation agricole...