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Armistice du 8 mai : la Libération de Dunkerque s'est faite un jour après tout le monde !
Alors que la France célèbre la capitulation allemande le 8 mai 1945, Dunkerque reste, elle, figée dans le silence des armes. Encerclée, assiégée, mais toujours occupée, la ville du Nord devient le dernier bastion allemand à se rendre, clôturant dans une quasi-indifférence locale une guerre qu’elle avait déjà inaugurée cinq ans plus tôt par une autre bataille mémorable. Retour sur ce paradoxe historique.
Le 8 mai 1945 marque la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Dans toutes les grandes villes françaises, la population célèbre la paix retrouvée. Partout... sauf à Dunkerque. Car ici, la garnison allemande ne dépose pas les armes. À sa tête, le contre-amiral Friedrich Frisius, un officier de marine fanatiquement loyal à Hitler. Malgré l’effondrement du IIIe Reich, Frisius refuse toute reddition avant que ne soit prononcée une capitulation officielle par son haut commandement.
Le destin de Dunkerque est d’autant plus marquant qu’elle avait déjà été au cœur de l’histoire en mai-juin 1940. C’est ici qu’avait eu lieu la célèbre évacuation des troupes britanniques et françaises, lors de l’opération Dynamo, un épisode considéré comme le premier revers significatif pour les troupes allemandes.
Si la date du 8 mai reste la référence nationale pour la commémoration de la paix, Dunkerque mérite, elle aussi, un hommage spécifique le 9 mai, jour de sa véritable libération. Une date peu connue du grand public, mais précieuse pour l’histoire locale et nationale.
Armistice du 8 mai : la Libération de Dunkerque s'est faite un jour après tout le monde !
WEO
Dunkerque, point de départ et point final de la guerre, incarne à double titre la mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
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Alors que la France célèbre la capitulation allemande le 8 mai 1945, Dunkerque reste, elle, figée dans le silence des armes. Encerclée, assiégée, mais toujours occupée, la ville du Nord devient le dernier bastion allemand à se rendre, clôturant dans une quasi-indifférence locale une guerre qu’elle avait déjà inaugurée cinq ans plus tôt par une autre bataille mémorable. Retour sur ce paradoxe historique.
Une "forteresse" ordonnée par Hitler
Dès le printemps 1944, Hitler ordonne la transformation de plusieurs ports stratégiques de la façade maritime française en "forteresses" infranchissables. Dunkerque, tout comme Boulogne et Calais, se retrouve alors fortifiée à l’extrême. Objectif : empêcher l’approvisionnement des troupes alliées qui progressent vers l’Allemagne. La ville devient un verrou défensif.
Le 8 mai 1945, un jour sans liesse
Le 8 mai 1945 marque la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Dans toutes les grandes villes françaises, la population célèbre la paix retrouvée. Partout... sauf à Dunkerque. Car ici, la garnison allemande ne dépose pas les armes. À sa tête, le contre-amiral Friedrich Frisius, un officier de marine fanatiquement loyal à Hitler. Malgré l’effondrement du IIIe Reich, Frisius refuse toute reddition avant que ne soit prononcée une capitulation officielle par son haut commandement.
Il faudra donc attendre le 9 mai 1945 pour que Dunkerque, enfin, rende les armes. Ce jour-là, la ville devient le dernier morceau de territoire français à être libéré, refermant définitivement la parenthèse de la guerre sur le sol national.
De 1940 à 1945, Dunkerque boucle la guerre
Le destin de Dunkerque est d’autant plus marquant qu’elle avait déjà été au cœur de l’histoire en mai-juin 1940. C’est ici qu’avait eu lieu la célèbre évacuation des troupes britanniques et françaises, lors de l’opération Dynamo, un épisode considéré comme le premier revers significatif pour les troupes allemandes.
Un devoir de mémoire encore vivant
Si la date du 8 mai reste la référence nationale pour la commémoration de la paix, Dunkerque mérite, elle aussi, un hommage spécifique le 9 mai, jour de sa véritable libération. Une date peu connue du grand public, mais précieuse pour l’histoire locale et nationale.
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