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Habillement : rationaliser le cycle de la mode
Le président appelle à revoir un système de soldes jugé dépassé.
Des plateformes comme Shein ou Temu sont accusées de pratiques déloyales.
Surproduction, pandémie, guerre en Ukraine… Ces chocs successifs ont mis les enseignes à rude épreuve. Les marques misant sur une fast fashion “responsable” peinent à suivre, face à la pression du low-cost.
Pour se démarquer, les indépendants privilégient les matières naturelles : coton, lin, viscose, ou tissus à base de cellulose. Chez l’homme, le style reste plus formel.
Même en pleine croissance, la seconde main ne résout pas tout.
Entre réforme des soldes, encadrement des géants du low-cost et promotion d’une mode durable, la FNH appelle à une réponse rapide des pouvoirs publics pour sauver un pilier de l’identité française.
Habillement : rationaliser le cycle de la mode
WEO
Habillement : rationaliser le cycle de la mode. On en parle avec Pierre Talamon, président de la fédération nationale de l’habillement.
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Une reprise fragile
« Nous sommes prudents. C’est conjoncturel pour le moment », avertit Pierre Talamon.
Et pour cause : le premier trimestre 2025 a été particulièrement morose pour les 33 000 commerces indépendants affiliés à la FNH, avec une baisse de -3,3 % du chiffre d’affaires. Même dans les Hauts-de-France, où l’activité a progressé de 2 % en avril, l’optimisme reste mesuré.
Des soldes à réformer
Le président appelle à revoir un système de soldes jugé dépassé.
« Brader les prix dès janvier ou juin tue la saison. Les soldes doivent concerner les fins de collection, pas imiter la fast fashion. »
L’ultra fast fashion pointée du doigt
Des plateformes comme Shein ou Temu sont accusées de pratiques déloyales.
« Elles échappent aux normes fiscales et environnementales. Il faut une taxation européenne dès maintenant », alerte-t-il.
Un secteur affaibli par les crises
Surproduction, pandémie, guerre en Ukraine… Ces chocs successifs ont mis les enseignes à rude épreuve. Les marques misant sur une fast fashion “responsable” peinent à suivre, face à la pression du low-cost.
Miser sur la qualité
Pour se démarquer, les indépendants privilégient les matières naturelles : coton, lin, viscose, ou tissus à base de cellulose. Chez l’homme, le style reste plus formel.
Seconde main : solution partielle
Même en pleine croissance, la seconde main ne résout pas tout.
« Les achats sont souvent impulsifs. Le recyclage est saturé et dominé par la Chine. Le modèle est à revoir », nuance Pierre Talamon.
Un appel à l’action
Entre réforme des soldes, encadrement des géants du low-cost et promotion d’une mode durable, la FNH appelle à une réponse rapide des pouvoirs publics pour sauver un pilier de l’identité française.
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