Korai : pour la protection des récifs coralliens

Ils abritent 25 % des espèces marines, et pourtant, il devient urgent de les préserver : les récifs coralliens sont aujourd’hui fortement menacés, et cela, à cause des activités humaines.

Car préserver la biodiversité marine, même si cela peut nous paraître un peu lointain, est un enjeu important, tant les services rendus par ces écosystèmes sont précieux. C’est justement la mission que s’est donnée Korai qui accompagne les entreprises dans cette démarche. Son premier métier est de les sensibiliser pour qu’elles puissent prendre conscience de leurs impacts et de leur dépendance vis-à-vis de cette biodiversité marine. Elle propose pour cela de réaliser un diagnostic pour faire un premier état des lieux.

Mais Korai ne s’arrête pas là. Elle propose à ces entreprises de s’impliquer concrètement dans la restauration de cette biodiversité marine, en finançant des nurseries dans lesquelles sont cultivés des coraux. Une première nurserie est d’ailleurs installée dans le nord-ouest de Madagascar et gérée directement par Korai, ce qui évite d’avoir plusieurs intermédiaires.

Korai a reçu un mandat pour pouvoir gérer des aires marines protégées, ce qui lui permet de pouvoir replanter ces coraux directement sur site. À l’image d’une forêt, que l’on viendrait reboiser après un incendie, l’idée est ici de faire la même chose, mais sous la mer ! L’année dernière, ce sont ainsi 1 500 boutures de coraux qui ont été replantées.

Sachez que Korai propose aussi de replanter des mangroves et des herbiers marins. Un partenariat a d’ailleurs été mis en place avec le centre national de recherche océanographique à Madagascar.

Korai souhaite également encourager l’emploi local, en recrutant directement à Madagascar des personnes pour s’occuper des nurseries. Elle souhaite également agrandir ses équipes à Lille, où son siège est installé.

Korai vient également de créer une association Régénération Korai, qui vise à faire du plaidoyer pour sensibiliser l’ensemble des acteurs, grand public, décideurs publics et privés, à la préservation de ces écosystèmes. C’est tout pour aujourd’hui, on se retrouve la semaine prochaine pour d’autres initiatives.